Les cantonales dans le HAUT-RHIN

Posté par atlaspol le 6 août 2014

La droite domine largement le conseil général, même si elle a perdu cinq sièges entre 1992 et 2011. Une domination qui cache une géopolitique plutôt ouverte.

Ainsi, la séquence de 1994 voit-elle l’élection d’un Vert à Ribeauvillé. Les écologistes sont également présents au second tour à Lapoutroie, mais le Vert Philippe Girardin est largement battu par Jean Schuster, qui réussit la succession du sénateur gaulliste Hubert Haenel. La gauche n’est pas en reste. Elle prend à la droite Soultz, Thann et surtout Mulhouse Nord, où Jean-Marie Bockel bat le FN Gérard Freulet de 63 voix dans une triangulaire. L’extrême-droite provoque une autre triangulaire à Mulhouse Est et se retrouve en duel face à la droite à Cernay et Mulhouse Ouest.

Contrairement au Bas-Rhin, où elle est bien implantée en zone rurale, l’extrême-droite possède surtout des points d’appui dans les villes et les centres industriels. Ainsi, la partielle de 1995 voit-elle l’élection de Gérard Freulet à Mulhouse Nord. En 1998, le FN n’est présent au second tour qu’à Sainte-Marie-aux-Mines, dans une quadrangulaire gagnée par le divers droite Raymond Hestin. Les Verts parviennent au second tour à Kaysersberg et Wintzenheim, sans toutefois réellement inquiéter la droite. Les autres cantons demeurent stables, à l’exception de Saint-Amarin, remporté par le candidat sans étiquette François Tacquard, au détriment de l’UDF.

Un scénario qui va se répéter au troisième tour de cette séquence, à savoir la désignation du président du conseil général. Les déboires judiciaires du sortant Jean-Jacques Weber ont aiguisé les ambitions au sein de l’UDF, ainsi que celles du conseiller divers droite d’Andolsheim Constant Goerg. C’est ce dernier qui l’emporte, soutenu par les élus sans étiquette.

Ceux-ci marquent encore des points en 2001, en gagnant Ferrette sur la droite et en remportant la triangulaire d’Hirsingue contre le maire Armand Reinhard et le président du MEI Antoine Waechter. De son côté, le divers gauche Gilbert Buttazzoni reprend Mulhouse Nord à Gérard Freulet, passé au MNR de Bruno Mégret. La gauche empoche aussi Neuf-Brisach dans une triangulaire avec le conseiller sortant UDF André Siebert et l’autonomiste André Mann.

Eliminée en 2001, l’extrême-droite reprend pied au conseil général en 2004. Membre d’Alsace d’Abord, mouvement autonomiste de l’ancien FN Robert Spieler, Christian Chaton est élu dans une triangulaire à Sainte-Marie-aux-Mines. Les Verts s’imposent également, dans une triangulaire cette fois-ci, à Kaysersberg. Ces dernières sont d’ailleurs monnaie courante: Altkirch, Ensisheim, Guebwiller, Masevaux, Saint-Amarin et Wintzenheim. Constant Goerg ne se représentant pas, c’est l’UDF Charles Buttner qui est élu au fauteuil présidentiel.

Le scrutin de 2008 ne met nullement en péril la majorité de droite, même si celle-ci voit un nouveau renforcement de ses élus sans étiquette. Ceux-ci se concentrent désormais dans la plupart des cantons ruraux de l’Ouest, l’UMP se cantonnant à la vallée du Rhin, et aux centres industriels et administratifs. A Mulhouse, l’équilibre des forces reste le même (deux cantons de droite et deux cantons de gauche), malgré le ralliement de Jean-Marie Bockel à Nicolas Sarkozy. En revanche, la gauche bouscule la droite à Colmar-Sud, pris par les Verts, ce qui compense la perte de Ribeauvillé au profit de l’UMP. A noter qu’Antoine Waechter, en se maintenant au second tour à Hirsingue, fait une nouvelle fois passer la gauche.

Le Haut-Rhin est l’un des départements où le PS ne progresse pas en 2011. En revanche, les écologistes gagnent un nouvel élu, sans étiquette, à Huningue. Effet Fukushima? Toujours est-il que ce canton assez conservateur est situé non loin de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Fond de carte Géoatlas, reproduction interdite

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Conseil général du Haut-Rhin

12 divers droite, 9 UMP, 5 PS, 3 divers gauche, 2 EELV

 

Chronologie des présidents du conseil général

1948 Georges BOURGEOIS (RPF)

1973 Henry GOETSCHY (CD)

1988 Jean-Jacques WEBER (UDF)

1998 Constant GOERG (divers droite)

2004 Charles BUTTNER (UDF)

 

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Les législatives et les sénatoriales dans le HAUT-RHIN

Posté par atlaspol le 30 juillet 2014

Le jeu politique est davantage ouvert dans le Haut-Rhin que dans son voisin du nord. Le gaullisme s’y est imposé plus tôt, au détriment de la démocratie chrétienne, la gauche y possède des fiefs plus durables, les écologistes sont davantage implantés et l’extrême-droite, bien que très présente, assez divisée.

Le fort redécoupage du département, qui perd un siège, en 2012, ne modifie pas en profondeur les équilibres. Les batailles les plus acharnées sont menées dans les nouvelles 5e et 6e, qui recouvrent Mulhouse. Arlette Grosskost (UMP) et Francis Hillmeyer (ARES) n’atteignent pas les 40 % au premier tour. Dans un contexte de faible participation, le FN ne peut se maintenir que dans la 6e. Au second tour, Francis Hillmeyer y domine nettement la triangulaire l’opposant à Malika Schmidlin (PS) et à la conseillère régionale frontiste Martine Binder. Dans la 5e, Arlette Grosskost l’emporte avec 55,76 % devant le conseiller général PS Pierre Freyburger. Partout ailleurs, l’UMP dépasse les 60 % au second tour, y compris à Colmar où Eric Straumann a retrouvé, au premier tour, Francis Meyer sur sa route. Dans la 4e, l’ancienne 7e abritant des bastions ouvriers, le redécoupage favorise largement Michel Sordi. Quant à Jean-Luc Reitzer, dans la 3e, il se passe de second tour, la gauche n’ayant présenté aucun candidat contre lui, laissant les écologistes Antoine Waechter, soutenu par le PS et EELV, et Max Delmond monter au front.

Fond de carte Géoatlas, reproduction interdite

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Chronologie des députés

1 COLMAR

2012 Eric STRAUMANN (UMP)

2 GUEBWILLER

2012 Jean-Louis CHRIST (Rass. UMP)

3 ALTKIRCH, HUNINGUE

2012 Jean-Luc REITZER (UMP)

4 THANN, CERNAY

2012 Michel SORDI (Rass. UMP)

5 MULHOUSE EST, OUEST, SUD

2012 Arlette GROSSKOST (Rass. UMP)

6 MULHOUSE NORD

2012 Francis HILLMEYER (UDI)

 

Les bons résultats aux municipales de 2001 permettent à la gauche de prendre deux sièges à la droite aux sénatoriales de 2004. Un succès amplifié par le passage au scrutin proportionnel et la division de la droite, qui aligne cinq listes. Celle de l’UMP, conduite par le sortant Hubert Haenel, parvient à faire élire deux candidats. En revanche, Jean-Louis Lorrain est battu, tout comme Gilbert Meyer et Charles Buttner. Deux ans après sa défaite aux législatives, Jean-Marie Bockel retrouve le Parlement. Avec deux nouvelles venues, Catherine Troendlé (UMP) et Patricia Schillinger (PS), le Haut-Rhin respecte la loi sur la parité.

Après le ralliement de Jean-Marie Bockel à Nicolas Sarkozy en 2007, puis la perte par la gauche de Mulhouse en 2008, confirmée en mars 2014, la droite pouvait s’attendre à un grand chelem en septembre 2014. Au final, la gauche résiste mieux que prévu. Avec 21 % des exprimés, Patricia Schillinger parvient à sauver son siège. Jean-Marie Bockel également, mais à la tête d’une liste UDI, surfant sur les bons résultats de la formation centriste aux municipales. Catherine Troendlé retrouve aussi son siège, aux côtés de René Danesi, qui succède à Françoise Boog, devenue sénatrice au décès de Jean-Louis Lorrain en 2013, remplaçant d’Hubert Haenel en 2010.

Chronologie des sénateurs

2004 Jean-Marie BOCKEL (soc.) 2004-2007 puis (ras. dém. soc. eur.) 2010-2014; Françoise BOOG (UMP), 2013-2014; Hubert HAENEL (UMP), 2004-2010; Jean-Louis LORRAIN (UMP), 2010-2013; Jacques MULLER (ratt. soc.) 2007-2010; Patricia SCHILLINGER (soc.); Catherine TROENDLE (UMP)

2014 Jean-Marie BOCKEL (UDI); René DANESI (UMP); Patricia SCHILLINGER (soc.); Catherine TROENDLE (UMP)

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Les municipales dans le BAS-RHIN

Posté par atlaspol le 30 juillet 2014

Les municipales de 1989 ont vu apparaître dans le Bas-Rhin un phénomène jusque-là inédit: le socialisme municipal. Strasbourg, vieux fief chrétien-démocrate, se donne Catherine Trautmann pour maire. Celle-ci réussit à transformer l’essai au premier tour en 1995. Mais l’équipe municipale devait sombrer dans les divisions après son entrée au gouvernement en 1997. Mise en difficulté par son ancien adjoint Jean-Claude Petitdemange, Catherine Trautmann devait être distancée en 2001 de 254 voix au premier tour par l’UDF Fabienne Keller, alliée au RPR Robert Grossmann. Le maintien de la liste Petitdemange (12,11 %) lui fut fatale, Fabienne Keller remportant la triangulaire du second tour à la majorité absolue. En 2008, la gauche repart cette fois unie derrière Roland Ries, qui avait remplacé Catherine Trautmann lors de son passage au gouvernement. En face, l’attelage Keller-Grossmann n’a guère convaincu durant sept ans. Il est distancé de plus de dix points au premier tour, avant de perdre largement le second, Roland Ries obtenant plus de 58 % des exprimés. Sa réélection s’avère bien plus courte en 2014. Distancé par Fabienne Keller au premier tour, il doit sa victoire au second en grande partie au maintien de la liste FN de Jean-Luc Schaffhauser. Malgré son accord avec l’ancien ministre UDI François Loos, l’ancienne maire est battue de 1509 suffrages.

Parmi les gains de 1989, la gauche a perdu Sélestat en 2001. Les successeurs de Gilbert Estève, décédé quelques mois auparavant, ne parviennent pas à garder ce fief socialiste. Dans la périphérie strasbourgeoise, Ostwald repasse à droite en 2001, puis de nouveau à gauche en 2008. Illkirch, arrachée à la droite en 1995, tient bon en 2001, 2008, et surtout 2014.

A Schiltigheim, l’inclassable Alfred Muller tient tête en 2001 à une liste écologiste indépendante, après avoir triomphé des socialistes en 1995. Ne se représentant pas en 2008, il laisse une situation politique atypique. Son ancien adjoint socialiste, Raphaël Nisand, bat le divers gauche Jean-Marie Kutner, soutenu par l’UMP, et la conseillère générale divers gauche, alliée à des dissidents de l’UMP, Andrée Munchenbach. En 2014 le paysage électoral local s’avère toujours autant éclaté avec sept listes en présence. Au soir du premier tour, Raphaël Nisand arrive très légèrement en tête avec un peu plus de 25 % des exprimés. A 70 voix derrière, Jean-Marie Kutner, cette fois sous la bannière de l’UDI, est suivi de peu par la liste UMP de Christian Ball. Avec 16,8 % des exprimés, les écologistes retrouvent leur niveau de 2008. Leur fusion avec les listes du maire et du Front de gauche ne parvient pas à renverser la vapeur au second tour. Avec 55,5 % des exprimés, l’union UDI-UMP l’emporte largement dans cette banlieue finalement davantage tentée par le centrisme que par le socialisme.

Ailleurs dans le département, les villes de Haguenau et Saverne, bien que très disputées à chaque scrutin, restent solidement ancrées à droite.

Fond de carte Géoatlas, reproduction interdite

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Maires et présidents d’intercommunalités

COMMUNAUTE URBAINE DE STRASBOURG Robert HERRMANN (PS)

STRASBOURG: Roland RIES (PS)

BISCHHEIM: Jean-Louis HOERLE (UMP)

ECKBOLSHEIM: André LOBSTEIN (UMP)

ESCHAU: Yves SUBLON (divers droite)

FEGERSHEIM: Thierry SCHAAL (divers droite)

GEISPOLSHEIM: Sébastien ZAEGEL (UMP)

HOENHEIM: Vincent DEBES (UMP)

HOLTZHEIM: Pia HIMS (divers gauche)

ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN: Jacques BIGOT (PS)

LAMPERTHEIM: Sophie ROHRFRITSCH (UMP)

LINGOLSHEIM: Yves BUR (UMP)

LOPSHEIM: René SCHAAL (divers droite)

MITTELHAUSBERGEN: Bernard EGLES (divers droite)

MUNDOLSHEIM: Béatrice BULOU (divers gauche)

NIEDERHAUSBERGEN: Jean-Luc HERZOG (divers droite)

OBERHAUSBERGEN: Théo KLUMPP (divers droite)

OBERSCHAEFFOLSHEIM: Eddie ERB (UMP)

OSTWALD: Jean-Marie BEUTEL (PS)

PLOBSHEIM: Anne-Catherine WEBER (divers gauche)

REICHSTETT: Georges SCHULER (UMP)

SCHILTIGHEIM: Jean-Marie KUTNER (UDI)

SOUFFELWEYERSHEIM: Pierre PERRIN (divers droite)

VENDENHEIM: Pierre SCHWARTZ (divers droite)

LA WANTZENAU: Patrick DEPYL (divers droite)

WOLFISHEIM: Eric AMIET (UMP)

 

ALSACE BOSSUE Jean MATHIA (UMP)

DRULINGEN: Jean-Louis SCHEUER (divers droite)

 

BARR-BERNSTEIN Gilbert SCHOLLY (UMP)

BARR: Gilbert SCHOLLY (UMP)

GERTWILLER: Jean-Daniel HUCHELMANN (divers droite)

HEILIGENSTEIN: Jean-Georges KARL (divers droite)

 

BASSE-ZORN Claude KERN (divers droite)

HOERDT: Denis RIEDINGER (divers gauche)

GRIES: Claude KERN (divers droite)

KURTZENHOUSE: Marc MOSER (divers droite)

GEUDERTHEIM: Pierre GROSS (divers droite)

WEITBRUCH: Fernand HELMER (divers droite)

WEYERSHEIM: Etienne ROECKEL (divers droite)

 

BENFELD ET ENVIRONS Denis SCHULTZ (divers droite)

BENFELD: Jacky WOLFARTH (UMP)

HUTTENHEIM: Jean-Jacques BREITEL (divers droite)

 

BISCHWILLER ET ENVIRONS Raymond GRESS (divers droite)

BISCHWILLER: Jean-Lucien NETZER (MODEM)

KALTENHOUSE: Etienne VOLLMAR (divers droite)

OBERHOFFEN-SUR-MODER: Gunther SCHUMACHER (divers gauche)

SCHIRRHEIN: Marie-Antoine MARTIN (divers droite)

SCHIRRHOFFEN: Jean DILLINGER (divers gauche)

 

CANTON DE ROSHEIM Michel HERR (UDI)

ROSHEIM: Michel HERR (UDI)

BISCHOFFSHEIM: Claude LUTZ (divers droite)

 

CANTON DE VILLE Jean-Marc RIEBEL (EELV)

BASSEMBERG: Emmanuel ESCHRICH (divers droite)

 

CHÂTEAUX Antoine SCHALL (divers droite)

OSTHOFFEN: Antoine SCHALL (divers droite)

 

COTEAUX DE LA MOSSIG Michèle ESCHLIMANN (UMP)

WASSELONNE: Michèle ESCHLIMANN (UMP)

 

ESPACE RHENAN Louis BECKER (divers droite)

DRUSENHEIM: Jacky KELLER (divers droite)

HERRLISHEIM: Louis BECKER (divers droite)

SOUFFLENHEIM: Camille SCHEYDECKER (UMP)

 

GAMBSHEIM-KILSTETT Hubert HOFFMANN (divers droite)

GAMBSHEIM: Hubert HOFFMANN (divers droite)

 

HATTGAU ET ENVIRONS Pierre STALLER (divers droite)

HATTEN: François FENNINGER (divers droite)

BETSCHDORF: Adrien WEISS (divers droite)

 

KOCHERSBERG Justin VOGEL (UMP)

TRUCHTERSHEIM: Justin VOGEL (UMP)

ITTENHEIM: Alain GROSSKOST (divers droite)

HANDSCHUHEIM: Alfred SCHMITT (divers droite)

HURTIGHEIM: Jean-Jacques RUCH (divers gauche)

 

LAUTER Jean-Michel FETSCH (UMP)

LAUTERBOURG: Jean-Michel FETSCH (UMP)

 

PAYS D’ERSTEIN Jean-Marc WILLER (divers gauche)

ERSTEIN: Jean-Marc WILLER (divers gauche)

 

PAYS DE HANAU Bernard BRUMBTER (divers droite)

BOUXWILLER: Alain JANUS (divers droite)

INGWILLER: Hans DOEPPEN (divers droite)

MENCHHOFFEN: Alain DANNER (divers gauche)

 

PAYS DE MARMOUTIER-SOMMERAU Jean-Claude WEIL (divers gauche)

MARMOUTIER: Jean-Claude WEIL (divers gauche)

 

PAYS DE NIEDERBRONN-LES-BAINS Fernand FEIG (divers droite)

NIEDERBRONN-LES-BAINS: Anne GUILLIER (divers droite)

REICHSHOFFEN: Hubert WALTER (divers droite)

GUNDERSHOFFEN: Claude MUCKENSTURM (divers droite)

MERTZWILLER: Jean-Claude STREBLER (divers droite)

 

PAYS DE LA PETITE-PIERRE Jean ADAM (divers droite)

LA PETITE-PIERRE: Nadine HOLDERITH-WEISS (divers droite)

 

PAYS DE SAINTE-ODILE Bernard FISCHER (UMP)

OBERNAI: Bernard FISCHER (UMP)

BERNARDSWILLER: Raymond KLEIN (divers droite)

 

PAYS DE SARRE-UNION Marc SENE (divers droite)

SARRE-UNION: Marc SENE (divers droite)

SARREWERDEN: Jean-Joseph TAESCH (divers droite)

 

PAYS DE WISSEMBOURG Serge STRAPPAZON (divers droite)

WISSEMBOURG: Christian GLIECH (divers gauche)

 

PAYS DE LA ZORN Bernard FREUND (divers droite)

HOCHFELDEN: Georges PFISTER (UMP)

 

PLAINE DE LA SAUER – SELTZBACH Bernard HENTSCH (divers droite)

BEINHEIM: Bernard HENTSCH (divers droite)

 

PORTE DU VIGNOBLE

MARLENHEIM: Marcel LUTTMANN (divers droite)

WANGEN: Yves YUNG (UMP)

 

REGION DE BRUMATH Etienne WOLF (UMP)

BRUMATH: Etienne WOLF (UMP)

KRAUTWILLER: Paul NOLTE (divers gauche)

 

REGION DE HAGUENAU Claude STURNI (divers droite)

HAGUENAU: Claude STURNI (divers droite)

SCHWEIGHOUSE-SUR-MODER: Marcel SCHMITT (divers droite)

 

REGION DE MOLSHEIM-MUTZIG Laurent FURST (UMP)

MOLSHEIM: Laurent FURST (UMP)

DORLISHEIM: Gilbert ROTH (divers droite)

MUTZIG: Raymond BERNARD (divers droite)

DINSHEIM-SUR-BRUCHE: Marie-Reine FISCHER (divers droite)

GRESSWILLER: Pierre THIELEN (divers droite)

DUTTLENHEIM: Jean-Luc RUCH (divers droite)

 

REGION DE SAVERNE Pierre KAETZEL (divers droite)

SAVERNE: Stéphane LEYENBERGER (UMP)

ECKARTSWILLER: Jean-Jacques JUNDT (divers gauche)

GOTTENHOUSE: Jean-Luc SIMON (divers gauche)

MONSWILLER: Pierre KAETZEL (divers droite)

OTTERSTAHL: Daniel GERARD (divers gauche)

OTTERSWILLER: Joseph CREMMEL (divers droite)

SAINT-JEAN-SAVERNE: Henri WOLFF (divers gauche)

DETTWILLER: Claude ZIMMERMANN (divers droite)

 

RHIN Eric KLETHI (divers droite)

RHINAU: Jean-Paul ROTH (UDI)

GERSTHEIM: Laurence MULLER-BRONN (divers droite)

 

RHIN-MODER Robert METZ (divers droite)

SESSENHEIM: Robert METZ (divers droite)

STATTMATTEN: René BONDOERFFER (divers gauche)

 

RIED DE MARCKOLSHEIM Frédéric PFLIEGERSDOERFFER (UMP)

MARCKOLSHEIM: Frédéric PFLIEGERSDOERFFER (UMP)

HILSENHEIM: Bruno KUHN (divers droite)

 

SAUER-PECHELBRONN

DURRENBACH: Damien WEISS (divers droite)

 

SELESTAT Marcel BAUER (UMP)

SELESTAT: Marcel BAUER (UMP)

CHATENOIS: Luc ADONETH (divers droite)

SCHERWILLER: Olivier SOHLER (divers droite)

 

SELTZ DELTA DE LA SAUER Jean-Luc BALL (divers droite)

SELTZ: Jean-Luc BALL (divers droite)

 

SOULTZERLAND Charles GRAF (divers droite)

SOULTZ-SOUS-FORÊTS: Pierre MAMMOSSER (divers gauche)

 

UFFRIED Robert HEIMLICH (divers droite)

ROESCHWOOG: Michel LORENTZ (divers droite)

 

VAL DE MODER Jean-Denis ENDERLIN (divers droite)

PFAFFENHOFFEN: Jean-Denis ENDERLIN (divers droite)

BITSCHHOFFEN: François ANSTETT (divers droite)

NIEDERMODERN: Dorothée KRIEGER (divers gauche)

UBERACH: Dominique GERLING (divers droite)

LA WALCH: Daniel DE BONN (divers droite)

 

VALLEE DE LA BRUCHE Pierre GRANDADAM (UMP)

SCHIRMECK: Frédéric BIERRY (divers droite)

LA BROQUE: Jean-Bernard PANNEKOECKE (divers droite)

LUTZELHOUSE: Jean-Louis BATT (divers droite)

ROTHAU: Marc SCHEER (divers droite)

WISCHES: Alain FERRY (UDI)

BAREMBACH: Gérard DOUVIER (PS)

MUHLBACH-SUR-BRUCHE: Christine MORITZ (divers gauche)

RUSS: Marc GIROLD (divers droite)

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Les cantonales dans le BAS-RHIN

Posté par atlaspol le 21 juillet 2014

La répartition des sièges au conseil général reflète assez bien les rapports de force actuels. L’ UMP est largement dominante. Les forces centristes, autrefois première sensibilité de ce département de tradition chrétienne-démocrate, ont littéralement été vidées par la création du parti unique de la droite en 2002. Elles ne subsistent qu’à Strasbourg, Saverne et en moyenne vallée du Rhin. Quant à la gauche, elle conserve ses zones de force dans l’agglomération strasbourgeoise.

En dix-neuf ans, la gauche a progressé de six cantons. En 1994, elle parvenait à prendre Molsheim à la droite, mais ne réussissait à atteindre le second tour qu’à Strasbourg, Bischheim et Rosheim.

La séquence de 1998 voit l’opposition départementale progresser à Strasbourg II, VI et X, les deux derniers sièges était gagnés dans des triangulaires avec le FN. En revanche, le PS perd Sélestat et laisse filer Schiltigheim, où Alfred Muller est remis en selle un an après sa défaite aux législatives. Bien que présente au second tour en duel à Geispolsheim, Mundolsheim, Niederbronn, Obernai, en triangulaire à Illkirch et Marmoutier, et même en quadrangulaire (avec l’UDF, le RPR et les Verts) à Sarre-Union, l’extrême-droite ne parvient ni à s’imposer, ni à faire trébucher la droite. Le RPR perd Strasbourg VI et Niederbronn mais gagne Obernai, Sélestat et Sarre-Union. A l’issue de ce scrutin, les centristes perdent la majorité absolue à l’assemblée départementale.

Les élections de 2001 sont marquées par une grande stabilité, sauf à Strasbourg. Dans les cantons I et III, les socialistes s’imposent aux dépens de l’UDF, alors qu’ils viennent de subir une sévère défaite aux municipales. 

Le PS continue sa progression à Strasbourg en 2004, en emportant le huitième canton, détenant ainsi la majorité des sièges dans la préfecture. En revanche, les socialistes voient leur rêve de reconquête à Sélestat contrariés par le maintien au second tour du divers gauche Stéphane Klein, ouvrant ainsi la victoire au maire UMP Marcel Bauer. A Schiltigheim, Alfred Muller est détrôné par une écologiste sans étiquette, mais les Verts, bien que présents au second tour à Geispolsheim contre l’UMP et Strasbourg II contre le PS, ne parviennent pas à se qualifier. Quant au FN, qui avait effectué une belle percée en 1998, il n’est plus qualifié au second tour qu’en triangulaire à Niederbronn et en duel à Strasbourg X.

Le scrutin de 2008 voit une nouvelle progression du PS, qui prend le canton de Strasbourg IV. En revanche, l’UMP affiche une insolente santé partout ailleurs.

Lors des cantonales de 2011, la gauche se renforce encore dans l’agglomération strasbourgeoise. Seize ans après avoir pris la commune d’Illkirch-Graffenstaden, le PS s’impose dans le canton. En revanche, il doit céder Strasbourg II à la Verte Marie-Dominique Dreysse. La gauche essaime aussi à Marmoutier, où l’emporte le divers gauche Jean-Claude Weil. La majorité perd enfin Sarre-Union au profit du régionaliste David Heckel, siégeant avec les non-inscrits.

67cantons

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Conseil général du Bas-Rhin

24 UMP, 8 PS, 7 divers droite, 2 UDI, 1 divers gauche, 1 EELV, 1 MODEM

 

Chronologie des présidents du conseil général

1951 Pierre PFLIMLIN (MRP)

1960 Henri MECK (MRP)

1966 Albert SCHMITT (CD)

1967 André BORD (UDCR)

1979 Daniel HOEFFEL (UDF)

1998 Philippe RICHERT (UDF)

2008 Guy-Dominique KENNEL (UMP)

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Les législatives et les sénatoriales dans le BAS-RHIN

Posté par atlaspol le 18 juillet 2014

Le Bas-Rhin conserve de très nombreux aspects socio-électoraux propres à l’Alsace: force de la droite, faiblesse de la gauche, implantation précoce de l’extrême-droite et des écologistes.

Des particularismes que le mode de scrutin uninominal à deux tours a transformé en forte domination de la droite lors des scrutins législatifs.

Mais en 2012, alors que le département est redécoupé, la vague rose se traduit par l’élection de deux députés de gauche, une première sous la Ve République depuis 1986. Le remodelage des circonscriptions de l’agglomération strasbourgeoise n’empêche pas la large réélection d’Armand Jung avec 61,61 % des exprimés au second tour dans la 1ere. Dans la 2e, Philippe Bies parvient à battre Jean-Philippe Maurer avec plus de 1700 voix d’avance au second tour. Ancienne tête de file des Verts en Alsace, la conseillère régionale (EELV) Andrée Buchmann manque de peu (977 suffrages) de détrôner André Schneider à Strasbourg-Schiltigheim. Ailleurs, la droite résiste plutôt bien. Laurent Furst (UMP) et Frédéric Reiss (ARES) sont élus dès le premier tour dans les 6e et 8e. Dans les 4e et 5e, les duels droite-gauche se soldent par la victoire de l’UMP avec plus de trente points d’avance. L’UMP  Patrick Hetzel a raison du conseiller général divers droite Thierry Carbiener à Saverne. En revanche, sa camarade maire de Bischwiller, Nicole Thomas, doit s’incliner face au maire divers droite de Haguenau Claude Sturni dans la 9e.

Fond de carte Géoatlas. reproduction interdite

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Chronologie des députés

1 STRASBOURG-CENTRE

2012 Armand JUNG (soc., rép. et cit.)

2 STRASBOURG-ILLKIRCH

2012 Philippe BIES (soc., rép. et cit.)

3 STRASBOURG-SCHILTIGHEIM

2012 André SCHNEIDER (UMP)

4 LINGOLSHEIM

2012 Sophie ROHRFRITSCH (Rass. UMP)

5 SELESTAT

2012 Antoine HERTH (UMP)

6 OBERNAI

2012 Laurent FURST (UMP)

7 SAVERNE

2012 Patrick HETZEL (Rass. UMP)

8 WISSEMBOURG

2012 Frédéric REISS (Rass. UMP)

9 HAGUENAU

2012 Claude STURNI (app. Rass. UMP)

 

Les sénatoriales de 2004 ont confirmé l’attachement des grands électeurs de droite à l’UMP. La liste de ce parti place quatre de ses cinq candidats, dont les sortants Philippe Richert et Francis Grignon. Daniel Hoeffel, qui avait choisi de se présenter en dissident, manque la réélection de deux voix. Le passage au mode de scrutin proportionnel, et le gain d’un siège, permet au PS, avec 19 % des exprimés, d’envoyer Roland Ries au palais du Luxembourg. L’élection partielle qui suivra l’invalidation de ce scrutin, quelques mois plus tard, donnera les mêmes résultats.

L’UMP cède un peu de terrain en 2014. Bien qu’arrivée en tête avec 51 % des exprimés, sa liste n’obtient que trois sièges sur cinq. Après avoir gardée la mairie de Strasbourg aux municipales, le PS place Jacques Bigot en position éligible. Le cinquième mandat est obtenu par l’UDI Claude Kern.

Chronologie des sénateurs

2004 Francis GRIGNON (UMP); Fabienne KELLER (UMP); André REICHARDT (UMP), 2010-2014; Philippe RICHERT (UMP), 2004-2010; Roland RIES (soc.); Esther SITTLER (UMP)

2014 Jacques BIGOT (soc.); Fabienne KELLER (UMP); Guy-Dominique KENNEL (UMP); Claude KERN (UDI); André REICHARDT (UMP)

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Les régionales en ALSACE

Posté par atlaspol le 18 juillet 2014

En Alsace, l’enjeu des élections régionales ne se situe traditionnellement pas entre la gauche et la droite, mais entre les différentes sensibilités de droite et d’extrême-droite.

En 1986, la droite UDF et RPR détenait 27 sièges sur 47. Dans cette région très sure, elle devait présenter des listes séparées, les centristes arrivant en tête dans le Bas-Rhin, mais en seconde position, derrière les socialistes, dans le Haut-Rhin. Le FN obtient sept sièges et les Verts, implantés très tôt dans la région, deux.

Les élections de 1992 se caractérisent par une forte poussée (une dizaine de points dans chaque département) d’extrême-droite, qui ne se traduit cependant que par un gain de quatre mandats, dont deux vont au mouvement Alsace d’Abord, formé d’anciens du FN sur une ligne régionaliste. Les écologistes, bien qu’eux aussi divisés entre Verts et GE, gagnent pour leur part sept sièges, devançant une gauche en pleine capilotade (moins cinq sièges). La majorité, menée par le sénateur UDF Marcel Rudloff, n’en profite cependant pas. Rassemblant moins de 40 % des voix, là où elle frôlait la majorité absolue en 1986, elle n’obtient plus que 20 sièges. Marcel Rudloff est réélu au troisième tour, à la majorité relative, avec les voix d’Alsace d’Abord.

Les dissensions entre centristes et gaullistes vont atteindre leur point culminant en 1996, après le décès de Marcel Rudloff. C’est Adrien Zeller, député-maire de Saverne, qui est élu à sa succession, alors que la présidence devait revenir au sénateur RPR Hubert Haenel. Malgré les accords nationaux, il présente en 1998 sa propre liste dans le Haut-Rhin, mais n’arrive que troisième, derrière le FN et l’UDF. L’extrême-droite empoche quatre sièges supplémentaires, mais la gauche n’en profite pas, obtenant entre 15 et 18 % et neuf sièges. Près de 70 000 électeurs ont préféré contester la majorité en votant pour les listes féministes ou régionalistes. Les Verts sauvent un de leurs trois sièges en s’alliant avec la gauche. En revanche, Antoine Waechter, chef de file du mouvement en 1992, échoue à percer avec son nouveau parti, le MEI, qui n’obtient qu’un siège.

Le passage d’Adrien Zeller à l’UMP va pacifier l’ambiance au sein de la majorité. Contrairement à la plupart des autres régions, l’UDF fait liste commune avec l’UMP lors des régionales de 2004. Ce qui va permettre à Adrien Zeller d’arriver en tête avec un gros tiers des voix. La liste de gauche plurielle du maire PS d’Illkirch Jacques Bigot arrive seconde, talonnée d’un peu plus de 10 000 voix par le FN, deux points en retrait par rapport à 1998. Malgré d’excellents reports des autres listes de gauche et du MEI sur le PS, et de l’appel de la liste des buralistes de Patrick Merck à voter Bigot au second tour, Adrien Zeller sort vainqueur de la triangulaire, ce qui permet à la droite de retrouver son niveau de 1986. La grande perdante est l’extrême-droite, qui perd la moitié de ses sièges, tous occupés par le FN.

Malgré une remontée au niveau national, ce dernier perd encore un siège lors des régionales de 2010. La faute en partie à Alsace d’Abord, dont les électeurs semblent s’être en partie ralliés à l’UMP au second tour. La droite fait une bonne opération dans une région où, pour la première fois depuis l’élection des conseillers au suffrage universel, elle semblait menacée, un an après le décès d’Adrien Zeller. En effet, au premier tour, le total des voix de gauche et des écologistes talonne celui de l’UMP. Mais la fusion entre les listes de Jacques Bigot et du Vert Jacques Fernique, ne suffit pas à distancer le candidat de la majorité, le sénateur Philippe Richert, qui l’emporte assez largement (46,16 % contre 39,27 à la gauche et 14,57 au FN) grâce aux zones rurales, la gauche dépassant les 54 % à Strasbourg.

Les deux conseils généraux sont eux aussi solidement ancrés à droite, en particulier celui du Bas-Rhin, où la transition entre UDF et UMP s’est effectuée tout naturellement. Davantage ouvrier, plus sensible au « gaullisme des frontières » souvent rencontré dans les régions du Nord-Est, le Haut-Rhin a été dirigé par des élus sans étiquette entre 1998 et 2004.

Fond de carte Géoatlas, reproduction interdite

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CHRONOLOGIE DES PRÉSIDENTS DU CONSEIL RÉGIONAL

1974 André BORD (UDR)

1976 Pierre SCHIELE (UDR)

1980 Marcel RUDLOFF (UDF)

1996 Adrien ZELLER (UDF)

2009 André REICHARDT (UMP)

2010 Philippe RICHERT (UMP)

AL

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